Le Val d'Oise par le timbre


Vous trouverez dans cette étude les timbres de France qui illustrent notre département du Val d'Oise.


Etude réalisée par Gérard GARIN (août 2007)

Le Val d'Oise par les timbres

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Notre département, le Val d'Oise, est particulièrement riche par son histoire.

Cette étude retrace par le timbre ce patrimoine, qu'il soit historique par ses personnages célèbres, ou  géographique par ses monuments.

Avant de s'intéresser à proprement parlé du Val d'Oise, il faut s'avoir que notre département fait parti de la région île de France qui est représenté par les deux timbres ci-dessous.
Le Val d'Oise est situé au nord-ouest de l'Ile de France sur 1253 km². C'est 1,1 million d'habitants répartis sur 3 arrondissements, 35 cantons et 185 communes.
Malgré un très riche patrimoine notre département reste très peu timbrifié et on le regrette beaucoup, pourtant les sites touristiques et les personnages célèbres ne manquent pas.

Malgré un très riche patrimoine notre département reste très peu timbrifié et on le regrette beaucoup, pourtant les sites touristiques et les personnages célèbres ne manquent pas.
               
Je voudrais vous donner quelques exemples ci-dessous de personnages célèbres qui ont marqués leur passage chez nous sans avoir pour autant eu droit à un timbre et pourtant savez vous que …
  • Philippe II de Bourgogne est né à Pontoise en 1342,
  • Guillaume du Val (1570-1646), professeur et botaniste au collège de France, est natif de Pontoise,
  • Claude Autant-Lara, cinéaste est né à Luzarches,
  • Thomas Couture (1815-1879), peintre du second empire, est mort à Villiers-le-Bel.
  • Georges Braque, peintre, est né à Argenteuil.
  • Victor Emmanuel Leclerc (1772-1802) général et beau frère de Napoléon.
  • Benjamin Constant, homme politique et écrivain français était administrateur du canton de Luzarches.
On pourrait en remplir deux, voir trois pages entières. Soit, revenons dans le vif du sujet, à savoir les timbres illustrant le Val d'Oise.
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Auvers sur Oise

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Et on ne peut pas parler du Val d'Oise sans évoquer Auvers sur Oise, berceau de l'impressionniste et bien sur la célèbre église d'Auvers immortalisée par Vincent Van Gogh.


Vincent Van Gogh (1853-1890), peintre néerlandais. Sa vie marquée d'inquiétude spirituelle, fût brève et tragique.
Après des séjours en Belgique et en hollande, il vécut à Paris (1886-1887) puis parti pour la Provence.  Interné un moment à l'asile psychiatrique, il s'installa ensuite à Auvers sur Oise où il mit fin à ses jours. Il a cherché à obtenir le maximum d'intensité chromatique dans ses œuvres.
Il fut le précurseur des " fauves " et des " impressionnistes ".

Van Gogh

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Restons à Auvers sur Oise, pays des impressionnistes avec Paul Cézanne.

C'est en 1872 que Paul Cézanne s'installe à Auvers sur Oise où il peint avec Pissarro (voir ci-dessous). Il rencontre Vincent Van Gogh et travaille dans la maison du docteur Gachet.
C'est deux ans après, en 1874, que les impressionnistes organisent leur première exposition collective dans l'atelier du photographe Nadar.

Pontoise, Osny, Saint-Ouen l'Aumône

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Camille Pissarro est né à Saint Thomas, une île danoise des Antilles. Mi-septembre 1855, année de l'Exposition universelle, il débarque à Paris pour y étudier.
Il y rencontre Corot, un peintre paysagiste français avec qui il étudie, découvre Delacroix, Courbet, Ingres, Daubigny. Il travaille alors dans l'atelier d'Anton Melbye (frère de Fritz) et peint sur le motif à Montmorency. Entre 1859 et 1861, il fréquente diverses Académies et rencontre Ludovic Piette, Claude Monet, puis Cézanne.
Pissarro participe à toutes les expositions impressionnistes et devient peu à peu un patriarche du mouvement, mais dans une grande fraîcheur d'esprit et avec un constant renouvélement.

Pissarro vient s'installer à Pontoise de 1866 à 1869 de manière épisodique puis définitivement  en 1872. Il y restera jusqu'en décembre 1882 ou il va dans le village voisin d'Osny.
Parmi ces œuvres ont peut noter 27 tableaux représentant des quartiers de Pontoise et le tableau " L'inondation " sur bords des rives de l'Oise à Saint-Ouen l'Aumône.

Les impressionnistes


Puisque nous sommes dans le domaine des impressionnistes une très belle série est parue en 2006 en hommage à quelques uns des grands maîtres de cet art, qui pour la plupart ont fréquenté le Val d'Oise.

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Pour l'anecdote, il est à noter par exemple que Gustave Caillebotte était un adepte assidu de la philatélie. Il a été l'un des fondateurs, avec le docteur Legrand et A. de Rothschild, de la Société Française de Timbrologie le 14 juin 1875.
Qu'Edouard Manet, ami intime de Claude Monet, a peint en 1874 un magnifique tableau représentant le bassin d'Argenteuil ou ils passaient ensemble de longues journées dans l'apaisante verdure.

Cormeilles en Parisis - Daguerre



La ville de Cormeilles en Parisis  vit la naissance en 1787 de Louis Jacques Daguerre.

Il fut d'abord peintre puis se convertit dans le métier de décorateur de théâtre, et se consacra d'abord à la peinture de décors, et exécuta en ce genre des tableaux fort remarquables
Il connut son premier succès grâce au Diorama, puis Daguerre fit la connaissance de Joseph Nicéphore Niepce grâce à leur opticien commun Vincent Chevalier.               

Daguerre impressionna l'inventeur chalonnais lors de leur première rencontre en 1827 et signèrent un contrat d'association en 1829. À partir de 1829, Daguerre commença véritablement ses travaux en chimie en utilisant l'iode comme agent sensibilisateur sur une plaque de cuivre recouverte d'une couche d'argent.
Après la mort de Niepce, en 1833, Daguerre continua seul à perfectionner la photographie.

Ermont - Yvonne Printemps

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Yvonne Wigniolle-Dupé, dite Yvonne Printemps, actrice dramatique et lyrique française de l'entre-deux guerres née à Ermont le 25 juillet 1894.
elle débute à La Cigale à 14 ans dans une revue au titre évocateur, "Nue Cocotte", y campant un Petit Chaperon rouge assez déluré...

En 1934 Yvonne Printemps et Pierre Fresnay qu'elle n'épousera jamais, entament en nouveau couple d'artistes une tournée en Angleterre et aux Etats Unis. Sa voix unique de " vrai rossignol " aura marquée son époque et l'opérette où elle aura eu un véritable succès au théâtre et au cinéma.

Entourée d'un nombre incalculable d'amants, Yvonne Printemps vécut jusqu'à la fin (en 1977) avec Pierre Fresnay,

Mériel - Jean Gabin

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Bien que n'étant pas natif de notre département Jean Gabin  passera son enfance et son adolescence à la campagne pour laquelle il gardera toute sa vie une profonde affection, dans le petit bourg campagnard de Mériel, loin de la vie Parisienne du spectacle de ses parents, où il est élevé par sa sœur aînée Madeleine, dans une maison au bord d'une voie ferrée.

Montmorency

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- Jean Jacques Rousseau

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Jean Jacques Rousseau, lui non plus n'ai pas natif du Val d'Oise mais a vécu une partie de sa vie chez nous, en effet le 9 avril 1756 Jean-Jacques Rousseau s'installe à L'Ermitage chez madame d'Epinay à l'orée de la forêt de Montmorency.

Cette maison n'existe plus. Le 15 décembre 1757 Rousseau déménage pour s'installer dans la maison dite le Mont Louis à Montmorency. Agrandie au cours du XIXe siècle, elle abrite maintenant le musée consacré au Philosophe.

On peut visiter plusieurs chambres et la cuisine qui ont été restaurées. C'est dans cette maison que Jean-Jacques Rousseau vécut la période sa plus créatrice (La nouvelle Héloïse, l'Emile et le Contrat Social).

Dans cette bâtisse du XVIII e siècle, jouxtant le jardin de Jean-Jacques et dominant la vallée de Montmorency, la bibliothèque accueille toute l'année des chercheurs auxquels il est proposé une aide attentive et personnalisée : bibliographies thématiques et recherches documentaires spécifiques. 

Argenteuil - Claude Monet

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La seconde maison où vécut Claude Monet se situe actuellement au 21 boulevard Karl Marx, anciennement 5 boulevard Saint-Denis, à Argenteuil et a été construite dans les années 1873/1874. La première maison où il vécut a aujourd'hui disparu mais elle figure en fond du tableau intitulé " La femme à l'ombrelle ". A l'époque,

cette construction faisait partie du lotissement du nouveau quartier de la gare qui fut réalisé par le menuisier Alexandre Adonis Flament.

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Actuellement, la façade principale donne sur la nouvelle gare routière, contiguë à la gare centrale SNCF d'Argenteuil.

La maison " rose aux volets verts " que décrit Monet a aujourd'hui perdu ses teintes et ses balcons de bois, le jardin s'est réduit, mais les façades forment
encore un ensemble assez évocateur du quartier tel qu'il était à l'époque des impressionnistes. La façade, côté jardin, rappelle par ses proportions, sa pente de toit, la position de ses fenêtres et ses cheminées, la maison qui figure sur plusieurs toiles de Claude Monet. Malgré quelques modifications de détails, l'ensemble de la construction reste identique à l'état actuel.

Ecouen - Le chateau

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*Le château d'Écouen*, situé à vingt kilomètres au nord de Paris, et qui surplombe la belle étendue de la plaine du pays de France, lancée à la rencontre de la forêt de Chantilly, abrite aujourd'hui les collections exceptionnelles du Musée national de la Renaissance. Il est pour elles un écrin tout aussi exceptionnel. Propriété d'un grand seigneur de la Renaissance, Anne de Montmorency, qui a grandi dans l'intimité de François 1er, puis prospéré sous la protection de Henri II, Écouen n'est pas une demeure comme les autres : elle inscrit dans ses pierres les ambitions et les succès d'un homme puissant qui est aussi un mécène et un esthète passionné d'art, elle incarne la vision moderne d'un seigneur qui guerroya en Italie et se promit de retrouver un jour sur ses terres l'éblouissement qu'il connut face aux palais transalpins.

La famille Bouchard de Montmorency possède la terre sur laquelle s'élève un château médiéval. Anne de Montmorency le fait raser en 1538 et décide d'y élever une demeure digne du titre de Connétable qui vient de lui être décerné. Les travaux vont durer jusqu'en 1555 et tout ce que la France compte d'artisans prestigieux, français ou étrangers, ayant souvent œuvrés sur le chantier royal de Fontainebleau -Jean Bullant, Bernard Palissy, Masseot Abaquesne, Jean Goujon, peut-être Nicolo dell'Abbate- va se succéder à Écouen.

Roissy 

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Aéroport Charles de Gaulle

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L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, parfois appelé Paris-Charles-de-Gaulle, abrégé par le sigle CDG est un aéroport francilien situé à 23 kilomètres au nord-est de Paris. Premier aéroport français, il tient son nom de la commune de Roissy-en-France dont il occupe une partie du territoire et du général Charles de Gaulle (1890-1970), qui fut chef d'État français.
En nombre de passagers (chiffres 2006), il se situe au deuxième rang européen (56 849 567 voyageurs selon ADP) derrière Londres Heathrow.

La commune est limitrophe de Gonesse, Le Thillay, Vaudherland, Goussainville, Louvre et Épiais-lès-Louvres. Roissy se situe au cœur d'un impressionnant réseau de communication : l'édification de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle a entraîné la construction de nombreuses voies routières et ferroviaires qui encerclent le village d'origine.

Aristide Briand

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Aristide Briand est originaire d'une famille modeste de Nantes (ses parents exerçant la profession d'aubergistes), il se dirige vers des études de droit pour devenir avocat.
Il est inscrit au Barreau de Pontoise d'août 1900 à novembre 1909. Son cabinet est alors installé près du lac d'Enghien, où il aime pêcher à la ligne avec ses amis, le dimanche
Célibataire, il multiplie les conquêtes et eut un temps pour compagne la psychanalyste Marie Bonaparte, disciple de Freud.

D'abord proche du syndicalisme-révolutionnaire, il devint député socialiste en 1902. En 1904,  il quitte son poste de secrétaire général du Parti socialiste français.

Aristide Briand est un homme politique et diplomate français. Onze fois président du Conseil, l'équivalent du Premier ministre sous la troisième République, vingt fois ministre, Prix Nobel de la paix en 1926.
Sa grande œuvre, qu'il poursuivit sans relâche, jusqu'en 1932, fut la réconciliation entre la France et l'Allemagne. Pour cela il reçut avec son homologue allemand, Gustav Stresemann, le Prix Nobel de la paix en 1926, après les accords de Locarno.

En 1928, poursuivant son rêve de la paix par la sécurité collective dont l'axe serait la Société des Nations, il signe avec l'Américain Kellogg un pacte qui veut mettre la guerre hors-la-loi. Finalement, la construction diplomatique, patiemment élaborée par Aristide Briand, était seulement un château de sable qui s'est écroulé sous les coups de butoir de la crise économique de 1929 de la montée du nazisme et du communisme. Briand a agi au mieux dans les circonstances qui lui étaient données et son grand rêve se réalisa après-guerre dans l'ONU et dans l'Union européenne.
Il vécut une partie de sa vie à Soisy sous Montmorency

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Hérivaux

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Hérivaux est un écart de la commune de Luzarches, dans le département, situé à l'orée de la forêt de Chantilly. En 1140, Ascelin, dit " l'Ermite ", seigneur de Marly-la-Ville quitte son château de Marly et se retire en cet endroit alors inhospitalier.
Rejoint par d'autres compagnons, ils défrichent le terrain, situé dans une dépression boisée formant vallon dans lequel coulent plusieurs sources, et fondent l'abbaye d'Hérivaux qui deviendra paroisse au XIIIe siècle. L'histoire de cette abbaye est profondément liée à celle du village voisin de Fosses.

À la Révolution, le bien national est acquis le 1er novembre 1796 par Benjamin Constant qui débutât sa carrière politique comme maire de Luzarches. L'église et les bâtiments religieux sont détruits sur son ordre à l'exception d'une aile en partie épargnée, le pavillon sud, qu'il se réserve pour y loger sa maîtresse Madame de Staël.

Il subsiste de l'ancienne abbaye d'Hérivaux les ruines de l'église du XIIe siècle, et un bâtiment conventuel du XVIIIe siècle. Ce dernier, appelé le " château d'Hérivaux " a été agrandi en 1934 par l'architecte Huaud de deux avant-corps latéraux. Le " château " a été récemment transformé en appartements de grand standing. Le jardin a été aménagé en 1913.

Vémars - François Mauriac

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François Mauriac, né à Bordeaux, passe son enfance dans plusieurs lieux girondins qui marqueront profondément son œuvre. La qualité de ses romans lui vaut d'être élu à l'Académie française en 1933. Parallèlement à sa production littéraire, il prend part à quelques combats politiques, notamment au moment de la Guerre d'Espagne.
Outre une trentaine d'essais et de romans, il écrit plusieurs pièces, dont certaines sont jouées à la Comédie-Française. Il se fait aussi journaliste dans son fameux Bloc-notes (1952-1969), qu'il publie dans Le Figaro littéraire et, pendant une parenthèse de sept ans (1954-1961), dans L'Express. Polémiste vigoureux, il prend alors position pour l'indépendance du Maroc, puis de l'Algérie, et condamne l'utilisation de la torture par l'armée française (L'Imitation des bourreaux de Jésus-Christ). Il soutient un temps Pierre Mendès France sous la IVe République, mais apporte un soutien sans faille à Charles de Gaulle sous la Ve République.
Son œuvre complète a été publiée en douze volumes entre 1950 et 1956.
Il meurt à Paris le 1er septembre 1970 et est enterré au cimetière de Vémars (Val-d'Oise).


Argenteuil

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Bien que je n'ai pas trouvé de trace officielle de Guy de Maupassant dans notre département, il est dit dans sa biographie qu'il quitta la Normandie en 1871 et vient à Paris où il passe dix ans comme commis au Ministère de la Marine. Pendant ces dix années d'ennui, sa seule distraction sera le canotage sur la Seine à Argenteuil le dimanche et pendant les vacances.
D'autre part il a souvent évoqué dans ses œuvres littéraires Argenteuil et ses rives de Seine notamment dans " La maison Tellier ", " Bel ami ", " Le petit soldat ", etc. …

Enghien - Alexandere Dumas

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Après avoir résidé à Naples en Italie, Alexandre Dumas  rentre en France et s'installe à Enghien en 1864.
Il y publia sont roman " Ivanhoé et entame une série de " Causeries " avant d'entamer un nouveau voyage qui le conduira en Autriche puis en Hongrie.

Je ne vous citerai pas toute l'œuvre d'Alexandre Dumas, connu bien sur pour " Les trois mousquetaires ", Le comte de Monte Christo ", " La Reine Margot ", " vingt ans après " … oui arrêtez moi car j'ai recensé 212 œuvres littéraires.



Le Val d'Oise

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A suivre ....


Notre département étant tellement riche par son histoire et sa culture que je suis certain d'avoir omis quelques commémoratifs. Merci a vous tous de ma le signaler et de m'aider à compléter cette fiche.

Les images des timbres illustrant ce dossier proviennent du site de 'PHILATELIE France' que je tiens à remercier pour leur aimable autorisation. http://www.philatelie.fr/



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